Déjà ne serait-il pas bon de sortir de la dualité bon ou mauvais  ?
Ce que je propose ici, c'est d'apprendre à nos enfants à être bienveillant et non gentil car il y a une grande différence.

Être gentil peut par extension être celui qui veut toujours faire plaisir à tout le monde et faire n'importe quoi pour rendre l'autre heureux en dépit de lui-même. Et même si on souhaiterait vivre dans une société où cela n'a pas lieu, quand on rencontre de la gentillesse, il y aura à un moment donné, quelqu'un pour en tirer avantage.

L'autre chose à faire comprendre à nos enfants c'est qu'il n'y a pas d'obligation à être gentil, ce n'est pas obligatoire.

Quand on est gentil, on l'est rarement avec soi-même.
La bienveillance en revanche, c'est se regarder avec amour, respect mais aussi confiance.

Être bienveillant, c'est avoir de la compassion, de l'empathie mais aussi savoir poser des limites dans le respect de soi et des autres.

Le terme bienveillant, au fil des années, est devenu assez populaire et peut exaspérer parfois.
Alors peu importe le terme que l'on utilise car il est vrai que la frontière peut être mince, apprenons à nos enfants à se respecter, à s'aimer, à avoir confiance en eux et à poser des limites.