Je ne parle pas du papier bulle que l’on trouve dans nos colis, même si j’avoue j’adore éclater le papier bulle. Je trouve ça extrêmement satisfaisant. Je ne pense pas être la seule d’ailleurs.

La bulle dont je parle est celle de nos angoisses, de notre stress, des problématiques que l’on rencontre.

Etes-vous adepte des to-do list ?
J’avoue, moi oui. Que ce soit dans ma tête ou sur un bout de papier ou dans un carnet, j’aime la sensation de satisfaction que je ressens quand je raye une tâche que je souhaitais accomplir de ma liste (oui ça marche même quand c’est la to-do list qui est dans ma tête).
La to-do list me permet de rester organiser, de me rendre la vie plus facile.
Mais au-delà de cette fonction, elle peut aussi participer à mon bien-être.

Décider de commencer une thérapie est un grand pas.
Mais on peut parfois avoir une fausse idée de ce qu’elle va vous apporter.
Chaque séance ne sera pas forcément une prise de conscience majeur sur vos problématiques.
Le thérapeute ne vous prodiguera pas de conseils sur comment vivre votre vie.
Et vous ne pleurerez pas forcément toutes les larmes de votre corps.

La façon dont on porte un regard sur ce qui nous entoure nous permet de les voir différemment.
Vous avez sans doute vu ces sculptures qui d’un côté ne sont qu’un amas de bout de bois ou de fer mais si on change son angle de vue on aperçoit alors une forme différente comme un visage ou un animal.

Non nous ne sommes pas dans un épisode de Man vs Wild avec Beer Grylls aux commandes.
Nous entrons en mode survie généralement quand nous avons subi un stress prolongé ou après une expérience traumatique.

Mais c’est quoi être en mode survie ?

Une phrase que le lapin blanc d’Alice aux pays des merveilles répète beaucoup de fois.
On ne va pas suivre le lapin blanc cette fois mais s’interroger sur le fait qu’on peut se sentir parfois en décalage par rapport à sa propre vie.

Il y a des jours comme ça où on a l’impression que tout va de travers. 
Notre premier réflexe, c’est de s’en prendre... à nous-même.
Breaking news ! Ça ne nous aide pas et ça ne solutionnera pas nos problématiques.
Mais alors, que faire ?

Est-ce que vous avez une routine beauté ? 
J’avoue moi oui. Je ne vais pas vous la détailler ici, promis.
Par contre j’ai d’autres routines pour prendre soin de moi que j’aimerai partager avec vous.

D’abord première question, êtes-vous fier de vous ?
Qu’est ce qui peut vous rendre fier de vous ?
Les actes que l’on accomplit tous les jours peuvent nous rendre fier de nous, mais on n’a pas besoin d’avoir sauvé un petit chaton d’un arbre pour ressentir ce sentiment de fierté.

Non je n’ai pas trouvé un truc et je ne sais pas à qui c’est… pas du tout, du tout.
Je vous parle ici de choses qui nous tiennent à cœur dans nos relations et quel rôle on adopte quand on est avec quelqu’un.

Ça aurait pu être une question venant d’un de mes enfants.
Du style : « maman, comment on sait quand on aime quelqu’un ? »
Je dois avouer avec soulagement que je n’ai pas encore eu ce genre de questions.
Je réfléchis parfois à la réponse que je pourrais leur donner.

Oui on le souhaite vraiment car cette personne, on l’aime, on l’apprécie et on veut le meilleur pour elle. Mais... oui je sais, il y a toujours des “mais”, ne perdons pas notre temps et notre énergie à espérer ce changement.
La vérité brute est que tout le monde ne souhaite pas changer, tout le monde n’aspire pas à être une meilleure version de lui-même. Et à cela, nous n’y pouvons rien.

Comme je le répète souvent les mots sont importants, ce que l’on dit aux autres mais aussi ce que l’on se dit à soi.
Faites attention à la façon dont vous vous parlez car vous vous écoutez. 
Et soyons honnête, parfois nous ne sommes pas tendres avec nous-même.

Commencer une thérapie peut être un processus perturbant et c’est encore plus dur si on focalise sur le fait qu’on pourrait blesser, choquer ou décevoir la personne à qui l’on s’ouvre complètement.
En tant que patiente (et oui, nous devenons patient quand nous sommes en supervision) et thérapeute, voici quelques conseils que je souhaite partager avec vous.

Vraiment, vous êtes sûre ?
Alors si c’est vraiment ce que vous ressentez, c’est la bonne réponse.
Sinon je vous invite à continuer votre lecture.