On se rend compte que le fait de ne pas poser de limites n’est pas forcément un signe de gentillesse, mais plutôt un manque de considération de ses besoins, un déficit d’amour de soi. On priorise l’autre et on s’oublie complètement dans le processus.

Un désaccord n’est pas forcément une attaque personnelle. Un refus n’est pas un rejet de la personne mais plutôt de la proposition. â€¨Nous avons tous une vision différente de la vie et ses différentes versions ont le droit de cohabiter, ce n’est pas parce qu’elles sont différentes qu’elles sont incompatibles.

Notre valeur ne dépend pas des autres. â€¨Il est plaisant d’être aimé, apprécié, reconnu par l’autre mais si ce n’est pas le cas, ça ne change pas la valeur, l’estime que nous nous portons. Être validé dans ses choix et ses actions n’est pas synonyme de l’estime de soi.

L’attention que l’on nous porte n’est pas toujours synonyme d’amour. â€¨Dans un monde parfait ça serait le cas, j’imagine. Pourtant certaines expériences de notre vie, nous montre qu’il est bon d’être vigilant sur l’intention de l’autre, ce qui ne signifie pas se protéger de tout et de tous mais de garder en tête que tout le monde ne nous veut pas forcément du bien.

Le commérage n’est pas une connexion que l’on crée avec l’autre. C’est vrai que cela peut rapprocher de trouver un sujet subversif sur lequel on peut critiquer à loisir l’autre ou une action de l’autre. Mais le jugement de l’autre nous rapproche-t-il vraiment ? Crée-t-il un lien solide entre deux personnes ?

Ce que l’on pense n’est pas forcément vrai. C’est une des prises de conscience les plus difficiles selon moi. On aimerait être détenteur de la vérité, avoir raison, mais soyons réaliste ce n’est pas toujours le cas et notre mode de pensées est influencé par nos expériences, notre mode de vie, notre cadre de vie. Avoir plus de tolérance et de respect, avoir la capacité de se remettre en question et accepter ses erreurs amènent beaucoup plus de sérénité et de bien-être.

Toutes ces prises de conscience font partis d’un chemin que l’on parcourt, parfois plus ou moins sinueux mais elle éclaire toujours une meilleure voie.