On se laisse enfermer par tellement de choses, on pose des étiquettes sur nous-même pour essayer de définir qui on est, pour coller à un standard. Ça peut paraitre rassurant mais c’est finalement très limitant.

Une des premières choses qui ne nous définit pas c’est notre âge. On pourrait être tenter d’utiliser l’expression : « C’est plus de mon âge » (ou comme dirait le Sergent Roger Murtaugh dans l’Arme Fatale : « Je suis trop vieux pour ces conneries »). Moi, je la remplacerais par « Je n’ai pas envie », si c’est quelque chose qu’il n’est pas plaisant pour nous de faire. Notre âge ne nous donne pas une indication sur ce qu’il est permis ou non de faire, tout part de notre envie, notre besoin. On peut très bien apprendre à danser la Zumba à 70 ans et le crochet à 22 ans. Qui décide ? Nous ou les autres.

Notre niveau d’étude, nos résultats, notre profession ne définissent pas non plus qui nous sommes. C’est l’importance que nous donnons au résultat qui va définir cela. Notre valeur ne dépend pas de notre niveau d’études, nos résultats professionnels ou personnelles ou de notre profession.

Nos batailles, nos expériences douloureuses, nos erreurs passées font partis de nous, elles nous ont forgé, elles nous ont transformé mais c’est seulement nous qui décidons de l’impact, de la résonance qu’elles vont avoir dans nos vies, encore une fois ce ne sont pas elles qui nous définissent.

Ce que les autres pensent de nous ne nous définit pas. Tout le monde aura toujours un avis sur la question, essayera de nous coller dans des cases qui correspondent à leur vision du monde. On sera même jugé mais cela, en aucun cas, ne définira jamais qui nous sommes.

Nous avons ce pouvoir-là, c’est un pouvoir immense et illimité. Alors accordons nous ce beau cadeau d’être maître de ce que nous voulons être et de ce que nous sommes.