Commencer une thérapie peut être un processus perturbant et c’est encore plus dur si on focalise sur le fait qu’on pourrait blesser, choquer ou décevoir la personne à qui l’on s’ouvre complètement.
En tant que patiente (et oui, nous devenons patient quand nous sommes en supervision) et thérapeute, voici quelques conseils que je souhaite partager avec vous.
Vous n’avez pas à tolérer un comportement inapproprié ou que vous estimez non professionnel de votre thérapeute.
Vous n’avez pas à vous excuser de pleurer, c’est tout à fait normal et si vous pleurait c’est que ça fait partie de votre processus.
Vous n’avez pas à vous préoccuper de blesser, choquer ou décevoir votre thérapeute.
Les thérapeutes sont des professionnels qui sont formés pour accueillir les maux et mots du patients. La thérapie que vous commençait est pour vous.
Vous n’avez pas besoin de mentir.
Une relation de confiance se crée avec votre thérapeute, ainsi que la confidentialité de ce qui est dit au sein des séances. Mentir vous desservira seulement et vous empêchera d’avancer.
Vous n’avez pas besoin d’être parfait, je vais copier le slogan d’une certaine marque de restauration rapide, mais venez comme vous êtes, c’est déjà suffisant.
Vous n’avez pas à embellir la vérité, cela rend plus difficile pour votre thérapeute de comprendre ce qui se passe pour vous.
Vous n’avez pas besoin d’aller trop vite dans votre processus de guérison. Ce n’est pas une course, le rythme que vous allez choisir est le bon pour vous.
Vous n’avez pas besoin de vous taire si quelque chose ne vous convient pas.
Il est important de faire un retour à votre thérapeute, si quelque chose vous dérange ou si l’approche choisit par votre thérapeute ne vous convient pas.
Réalisation Clerc & Net