Logo H de Fanny Havoudjian 06 88 77 03 88
Femme qui lit le journal

J’ai besoin de résoudre les problèmes de tout le monde

Si nous sommes celui qui « répare » dans nos relations, c’est parce que nous nous sentons responsable du bonheur de tout le monde.
Et c’est vrai que c’est toujours nous qu’on appelle quand il y a un problème.
On s’épuise à essayer de faire que tout se passe bien pour les autres.

La difficulté que nous rencontrons, c’est que nous avons du mal à ne pas écouter les problématiques des autres sans essayer de les aider.
Et quand personne n’a besoin de notre aide, un grand vide s’empare de nous.
On se demande souvent pourquoi nous aidons tout le monde et quand nous avons besoin d’aide, nous n’obtenons pas la réciproque.

Attention, ce qui suit peut faire mal à lire.
Notre aide n’est pas vraiment dénué d’attente, nous sommes en recherche de ce sentiment de bien être que nous procure l’aide que nous donnons aux autres.

Mais pourquoi ?
En grandissant nous avons appris que notre valeur est intimement liée à l’impact positif que l’on va créer chez l’autre. Nous créons donc un comportement qui est en adéquation avec cette croyance. Chaque histoire est différente et nous l’avons tous appris par des expériences différentes.

Pour résumer, ce qui se passe en nous, je dirais : si j’aide quelqu’un, j’ai de l’importance, je ne suis pas quantité négligeable, si je ne prends pas soin des autres, je n’ai plus de valeurs.

Ce mécanisme participe à réduire notre anxiété, donc oui nous essayons d’aider l’autre mais nous cherchons surtout à nous rassurer.
Il n’y a pas jugement à avoir face à ce comportement, nous nous sommes adaptés, nous avons essayé de trouver une solution pour se détacher de notre inconfort.

Prendre conscience que derrière certains de nos actes se cachent une peur est important. On va alors se poser la question : est ce que les autres s’intéresserait toujours à moi si je n’étais pas si arrangeant et disponible ?

Peut on trouver un meilleur moyen pour réguler notre anxiété ?
Nous pouvons toujours être disponible pour l’autre mais si on l’envisageait d’une façon beaucoup plus saine pour nous, en étant disponible quand c’est bon pour nous et pas pour essayer de réguler notre peur.

Ce site utilise des cookies de mesure d'audience et de suivi afin de vous offrir une meilleure expérience de navigation.

Tout accepter Paramétrer les cookies Je refuse