Logo H de Fanny Havoudjian 06 88 77 03 88
Femme qui lit le journal

Limites et culpabilité

Quoi ! Encore un article sur les limites ! Ouais je sais j’insiste mais franchement j’ai de bonnes raisons. Allez ce n’est pas long à lire !

Est-ce que la phrase « Je sais que j’ai bien fait mais je culpabilise tellement » est familière ?
En gros, on vient de poser une limite, d’affirmer un besoin, de se choisir (ouais pour une fois) et au lieu d’éprouver un sentiment d’apaisement, on ressent un profond malaise. Bienvenue culpabilité, fais comme chez toi, prend une chaise, un petit rafraichissement peut-être.

Mais pourquoi me direz-vous ?
La culpabilité que l’on va ressentir est le reflet de la profondeur avec laquelle on a appris à se nier. Elle ne signifie pas qu’on a mal agi mais plutôt qu’on rentre en territoire inconnu, celui de ses besoins et de ses envies, et que cette culpabilité n’est pas forcément une boussole morale fiable.
On est plus dans le réflexe conditionné, à ce niveau-là.

Commencez à dire « non » quand on a toujours dit « oui », c’est pour beaucoup renoncer à la paix qu’on achète cher souvent. C’est aussi renoncer à son ancien soi celui qui se réajuste toujours à l’autre

Alors plutôt que fuir la culpabilité, il est possible de la traverser avec curiosité. Elle va permettre de soulever des questions sur la relation à soi, l’histoire familiale, l’image de ce qu’il faut être, etc...
On va rechercher un alignement intérieur au lieu d’une conformité extérieure.
Elle va être une preuve que nous sommes en train de réapprendre à nous traiter comme une personne digne d’attention, de protection et de considération.

Ce site utilise des cookies de mesure d'audience et de suivi afin de vous offrir une meilleure expérience de navigation.

Tout accepter Paramétrer les cookies Je refuse