Le perfectionnisme
Peur, stress, anxiété
Et si le perfectionnisme n’était pas seulement l’expression de notre niveau d’exigence mais aussi l’expression de nos peurs.
Intriguant, n’est-ce pas ? Je m’explique.
Le perfectionnisme serait le chemin que prend notre cerveau pour nous garder en sécurité. L’information envoyée étant, si tu es parfait tu ne t’exposeras pas au jugement des autres et à l’échec.
Le perfectionnisme serait une sorte de bouclier contre les critiques (si tu exécutes ceci parfaitement, personne ne pourra te critiquer), contre l’échec (si tu as vérifié tous les détails, tu ne peux pas échouer).
Vu comme ça on peut dire que le perfectionnisme est finalement le meilleur déguisement d’Halloween que notre cerveau a trouvé pour cacher nos peurs : peur d’être jugé, peur, d’échouer, peur de ne pas être assez.
Ce mécanisme s’enclenche pour différentes raisons : expériences vécues pendant l’enfance (quoi t’as eu que 18, et pourquoi t’as pas eu 20), la pression sociale, quand nous avons subi des critiques, etc…
Cela nous pousse à poser des standards inatteignables et nous épuise, nous donne la sensation de n’être jamais assez bien.
Donc si on essayait d’envisager le perfectionnisme d’une autre façon et qu’on le voyait plutôt comme un mécanisme de protection.
Qu’est-ce que ça changerait alors pour nous ? Est-il temps de faire face à nos peurs cachées sous le déguisement du perfectionnisme ?